C'est vraiment fou à quel point le football peut être monétisé. Le football universitaire a généré plus de revenus que toutes les autres ligues sportives, à l'exception de la NFL.
Trung Phan
Trung Phanil y a 21 heures
L'économie des sports universitaires américains est folle : ▫️ 19 milliards de dollars de revenus annuels (environ 70 % pour le football, 30 % pour le basketball masculin) ▫️ 2ème plus grande ligue sportive par revenus (plus que la NBA, la MLB ou la Premier League) ▫️ dans 43 des 50 États, l'employé public le mieux payé est un entraîneur de football ou de basketball universitaire ▫️ 60 % des dépenses des départements sportifs se répartissent en seulement trois catégories : infrastructures, salaires des entraîneurs et rémunération du personnel des départements sportifs. À peine 10 % vont aux bourses d'études. ▫️ 70 % des universités publiques de haut niveau utilisent des fonds académiques pour soutenir le programme sportif. ▫️ au cours des 20 dernières années, "les dépenses des départements sportifs ont augmenté de 244 %, contre une hausse de 113 % des dépenses académiques." Comme pour la plupart des ligues sportives, les sports universitaires génèrent des revenus grâce aux droits médiatiques, à la billetterie, aux sponsors et aux produits dérivés. Mais les écoles n'ont jamais payé les athlètes... jusqu'à présent. Après avoir été autorisés à monétiser leur Nom, Image et Ressemblance (NIL) en 2021 — Arch Manning est actuellement en tête de la liste NIL avec environ 7 millions de dollars — cette année sera la première fois que les étudiants-athlètes pourront être payés (un plafond salarial de 20,5 millions de dollars pour chaque école). L'autorisation des salaires est intervenue après un recours collectif contre la NCAA de la part d'anciens étudiants-athlètes qui n'avaient pas été payés. Au cours de la prochaine décennie, les joueurs universitaires éligibles ayant joué depuis 2016 doivent recevoir 2,8 milliards de dollars (le paiement est de 75 % pour le football, 15 % pour le basketball masculin, 5 % pour le basketball féminin, 5 % pour le reste). Sans les joueurs gratuits, les écoles devront vraiment trouver l'équilibre entre le budget académique et sportif. *** Super article de The Economist :
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